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Retraite d'Anna Wintour : Rumeurs ou Vérité ? Dernières Actualités 2025

Un chignon qui ne bronche jamais, et pourtant, voilà la question qui fait vibrer tout Manhattan : Anna Wintour, la souveraine du style, va-t-elle vraiment quitter le trône de Vogue ? L’idée même semblait relever du mythe. À présent, la rumeur s’infiltre partout, insistante, impossible à ignorer. Sur quoi repose ce suspense qui ébranle la mode mondiale ?

Dans les open spaces ultra-confidentiels de Condé Nast, les murmures prennent la forme d’une fièvre. Un simple déplacement d’Anna, un regard, ou un silence prolongé suffit à attiser toutes les spéculations. La planète mode s’arrête, suspendue au moindre signe de la “reine-mère”. New York guette : est-ce enfin l’heure de la passation ?

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Anna Wintour face aux spéculations : pourquoi sa retraite agite la planète mode

Depuis 1988, Anna Wintour règne sur le Vogue américain depuis son antre du One World Trade Center, lunettes Chanel éternelles, escarpins Manolo Blahnik alignés comme des soldats. Impossible d’imaginer la mode sans son ombre : de la Fashion Week au Met Gala, elle a transformé son image en institution vivante. Le style “Wintour”, c’est plus qu’une signature : c’est la grammaire secrète de la mode contemporaine.

L’éventualité d’une retraite d’Anna Wintour déclenche des ondes de choc. L’industrie, accoutumée à ses paris audacieux, à ses choix de couvertures déroutants et à sa capacité à flairer la relève avant tout le monde, frémit à l’idée d’un Vogue orphelin. Anna Wintour a laissé son empreinte sur Vanity Fair, AD, GQ, The New Yorker et Glamour. Elle a fait du Met Gala le centre du glamour mondial et propulsé la Paris Fashion Week sur l’autel du sacré.

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  • Guidée par Karl Lagerfeld, Ralph Lauren ou Calvin Klein, elle a traversé les tempêtes sans jamais céder au conformisme.
  • Honorée par Elizabeth II et Charles III, élevée au rang de Dame, elle est devenue une légende décorée.
  • Figure tutélaire du livre et film Le Diable s’habille en Prada, elle intrigue autant qu’elle divise.

Le moindre de ses gestes est disséqué : lancement de livre, présence au Met, match de tennis avec Roger Federer, apparition de sa fille Bee Shaffer… Rien n’échappe au radar. Fidèle soutien de Barack et Michelle Obama, ultime défenseuse du papier face à la révolution digitale, Anna Wintour continue d’imposer sa vision. Mais la mode peut-elle vraiment tourner la page sans elle ?

Que disent les dernières rumeurs et annonces officielles en 2025 ?

Depuis janvier, une rumeur s’accroche : Anna Wintour aurait remis sa lettre de départ à Condé Nast. Pourtant, le silence règne du côté officiel. Au sein de Vogue américain, personne ne souffle mot, le suspense se densifie. Anna, imperturbable à son poste du One World Trade Center, orchestre chaque numéro, fidèle à ses rituels – lunettes Chanel, carnet Moleskine, agenda millimétré.

Un détail a semé la discorde : l’arrivée de Marc Jacobs comme rédacteur invité pour le numéro de décembre 2024. La rédaction s’est électrisée. En couverture : Kaia Gerber, capturée par Steven Meisel et immortalisée sur toile par Anna Weyant. Pour certains, la manœuvre ressemble à une répétition générale, un passage de flambeau en douceur, ou un chant du cygne orchestré par la grande prêtresse elle-même.

  • Aucune date de départ n’est officiellement annoncée par Condé Nast.
  • Les proches d’Anna Wintour parlent d’« une transition mûrement réfléchie », sans calendrier défini.
  • Anna multiplie les apparitions : Fashion Weeks, galas, débats sur l’avenir du magazine imprimé.

Les médias américains s’emballent. Anna Wintour, elle, coupe court à toute panique. Son cercle évoque un passage progressif vers un rôle de consultante, rien de brutal. Chez Vogue, mot d’ordre : contrôle total, aucune fuite, tout reste sous haute vigilance. Une chose demeure : chaque couverture, chaque édito signé AW continue d’orienter les projecteurs du monde entier.

Conséquences possibles pour Vogue et l’industrie : entre incertitudes et opportunités

L’éventualité d’une retraite d’Anna Wintour propulse Vogue US dans une zone d’incertitude. Ici, la rédactrice en chef n’est pas seulement une dirigeante : elle est l’architecte d’un empire. Condé Nast doit maintenant jongler entre héritage et renouvellement, sans diluer ce qui a fait la force du titre.

Dans le microcosme de la mode, chaque prise de position signée Anna Wintour a déplacé des montagnes. Choix des créateurs, influence sur la Fashion Week, défense acharnée du papier face à l’invasion numérique : tout est passé au crible. Désormais, la vraie question n’est pas la survie de Vogue, mais la forme qu’il prendra au prochain acte.

  • La programmation du Met Gala et les rendez-vous internationaux sont suspendus à sa vision.
  • Le vivier de créateurs, photographes et artistes façonné par Vogue sera contraint de se réinventer.

Ce départ annoncé, même à demi-mot, force Condé Nast à prendre position : préserver l’âme du magazine tout en s’ouvrant à d’autres horizons. D’autres titres du groupe (Pitchfork, Vanity Fair, GQ, The New Yorker) ont déjà tenté des virages, certains audacieux, d’autres plus timides. L’industrie retient son souffle : la moindre inflexion risque de bouleverser l’équilibre entre prestige historique et mutation digitale.

anna wintour

Succession : qui pourrait vraiment prendre la relève d’une icône ?

La question de la succession d’Anna Wintour agite la sphère mode comme jamais. Les noms se bousculent, chacun vient avec son lot d’espoirs et de doutes. Edward Enninful, tout juste parti de British Vogue, fascine par sa capacité à renouveler les récits et bousculer les traditions. Son passage à Londres a prouvé sa force de frappe créative ; mais passer l’Atlantique, c’est affronter une autre dimension, où chaque choix prend une portée politique gigantesque.

Chez Condé Nast, Chioma Nnadi, nouvelle directrice de British Vogue, s’impose comme une outsider crédible. Son ADN : ouverture, diversité, connexion avec la nouvelle garde. Un profil qui séduit les générations lassées des effets cosmétiques et en quête de sens.

  • Carine Roitfeld : l’ancienne boss de Vogue Paris, muse d’une mode sulfureuse, hante toujours les esprits. Sa candidature relève du fantasme, mais son aura reste considérable.
  • Eva Chen : ex-Teen Vogue, aujourd’hui cheville ouvrière des collaborations mode d’Instagram, elle incarne la passerelle entre magazines et réseaux sociaux.
  • Brandon Holley : ancienne de Lucky Magazine, à la croisée de la presse traditionnelle et du digital, elle répond à la mutation accélérée du secteur.

Prendre la suite d’Anna Wintour, ce n’est pas seulement piloter une rédaction : c’est porter une vision, fédérer créateurs, annonceurs, lecteurs autour d’un projet global. Celui ou celle qui saura apposer sa marque sans effacer l’empreinte de la légende aura la lourde tâche d’inventer le nouveau récit de la mode. À qui reviendra la main ? Le dernier mot, pour l’instant, appartient encore à l’icône au carré inébranlable.